Puissances en régime sinusoïdal
[déjà vu en première : Umax, Umin, T, f, Umoy, A, UDC, UAC, UAC+DC, Ueff]
⇨ La modélisation de grandeurs alternatives ; on utilise la fonction sinus pour modéliser une tension sinusoïdale (d'où le nom !)
u(t) = Umax×sin(ω×t + φ0)
Remarque : dans cet exemple la tension est alternative (Umoy=0) donc l'amplitude A=Umax.
⇨ La phase est l'argument de la fonction sinus : φ = ω×t + φ0.
ω : la pulsation en rad/s ;
t : le temps en s ;
φ0 : la phase à l'origine (lorsque t=0) en rad.
⇨ La pulsation se détermine à partir de la fréquence :
ω = 2π×f
Par ailleurs, on rappelle que :
f = 1/T
où T est la période exprimée en secondes. Si on ne connait pas la fréquence, on la détermine graphiquement :
⇨ La période est la durée du motif élémentaire. Le motif élémentaire étant la plus petite portion de courbe qui se répète.
Remarque : fréquence = nombre de fois que le motif est répété en une seconde ; pulsation = nombre de fois que le cycle (parcours du cercle trigonométrique) est répété en une seconde.
⇨ La phase à l'origine :
φ0 = ± 2π × Δt/T
Astuce : φ0 est du même signe que u(t=0).
[retard, avance, déphasage, reconnaître les situations où deux tensions sont en phase, en opposition de phase ou en quadrature de phase]
⇨ On parle plutôt de déphasage lorsque l'on compare deux signaux l'un par rapport à l'autre. On parle de phase à l'origine lorsqu'on s'intéresse au décalage temporel d'un seul signal.
⇨ puissance instantanée ; puissance active ; puissance apparente ; facteur de puissance
u(t) = Umax×sin(ω×t + θu0)
i(t) = Imax×sin(ω×t + θi0)
p(t) = u(t)×i(t)
On peut alors montrer que la puissance moyenne vaut :
P = U×I×cos(φ)
où U et I sont les valeurs efficaces de la tension et de l'intensité.
le facteur de puissance dans ce cas vaut k = cos(φ)
et le déphasage : φ = θu0 - θi0
En réécrivant cette relation sous la forme cos(φ) = P / U×I = coté adjacent / hypothénuse
On identifie P au coté adjacent d'un triangle rectangle et le produit U×I à son hypothénuse, d'où l'idée du triangle des puissances.
La puissance moyenne consommée, P, est appelée puissance active. L'hypothénuse est appelé puissance apparente, notée S, telle que S = U×I.
[Remarque. la puissance apparente sert à dimentionner des composants : c'est la puissance active maximale (lorsque le déphasage est nul).]
Dernière mise à jour : 19/10/2020